Dermatologie
Qui dit acné, dit sûrement problème de peau ! L’acné fait en effet, partie des maladies dermatologiques les plus importantes. A côté d’elle, nous trouvons d’autres affections comme l’eczéma, la kératose, les infections fongiques, la cellulite, etc. D’où proviennent ces troubles ? Comment les repérer ? Et surtout par quels moyens les éviter ? Réponses dans les lignes qui suivent !
Acné
Qu’est-ce-que l’acné ?
L’acné est une maladie de la peau qui touche environ 80% des adolescents avec une prédominance chez les garçons. On la remarque aussi chez les femmes enceintes et les nourrissons.
Elle se dévoile également chez les jeunes adultes et peut constituer une gêne sur le plan psychologique à cause des lésions laissées sur le visage ou sur certaines zones évidentes du corps.
Non contagieuse, elle provient d’une accélération de la sécrétion de sébum par la glande sébacée.
Causes
Chez les personnes adultes comme chez les adolescents, les hormones sont en grande partie responsables de la survenue de l’acné.
Par exemple, chez la femme, la progestérone fabriquée avant la période des règles augmente de manière significative l’activité des glandes sébacées.
A la puberté, la croissance des hormones crée une surproduction de sébum qui vient bloquer les pores de peau.
De même, la production d’androgènes (hormones sexuelles masculines) lors de la puberté engendre un excès de sébum au niveau des glandes sébacées, rendant la peau grasse. Le sébum se cumule alors dans les pores de la peau, les obstruant, ce qui conduit à la formation de lésions inflammatoires, de microkystes ou de comédons.
On a également relevé d’autres causes extérieures pouvant justifier les poussées acnéiques :
- L’emploi de contraceptifs ou de médicaments composés de lithium, de cortisone ou d’isoniazide ainsi que celui de produits cosmétiques comédogènes
- La transpiration
- Le stress : Plusieurs cellules nerveuses, siégeant près de la glande sébacée élaborent une substance nommée substance P. Une fois libérée sous l’effet du stress, cette dernière a la capacité d’accélérer la production de sébum
Comment savoir qu’on a de l’acné ?
Chez les adultes, les symptômes acnéiques sont essentiellement des boutons ou autres lésions souvent profondes comme les points noirs, les comédons fermés (boutons blancs), les kystes, les pustules, les papules et les nodules.
Ces signes apparaissent le plus souvent sur le cou, la poitrine, le visage, les épaules et les avant-bras.
Chez la femme, les boutons d’acné se situent autour du menton et de la bouche alors que chez l’homme, ils sont plus visibles sur le cou et le dos.
En cas d’aggravation, des abcès profonds adviennent sur le visage et sur le dos.
Concernant l’acné du nourrisson, on la reconnaît par des lésions au niveau du visage ou du dos. Elle ne demeure que pendant quelques semaines, notamment entre 4 et 10 semaines.
Chez la femme, l’intensité des symptômes acnéiques varie en fonction du cycle menstruel.
Traitement et prévention de l’acné
Pour agir contre les symptômes de l’acné, on peut faire appel à des traitements locaux tels que les anti-inflammatoires, les antibiotiques et les produits renfermant de l’isotrétinoine (vitamine A).
Ces solutions médicamenteuses sont choisies compte tenu de la sévérité des symptômes.
Il faut également prendre certaines précautions afin de limiter la survenance des boutons et comédons durant le traitement :
- Essuyer le visage avec un savon qui s’adapte bien à la peau et
- Ne pas toucher, ni gratter les boutons et comédons.
Chez l’adulte, on peut écarter le risque de cette maladie, voir même l’éviter en gérant son stress, en nettoyant correctement sa peau et en y appliquant une crème efficace, notamment sur les endroits à risque pour les protéger en cas d’exposition au soleil.
Dans le même sens, il est conseillé d’avoir une alimentation équilibrée comportant principalement des fruits et légumes, des céréales et des bonnes graisses.
Les sucres rapides et les aliments riches en graisses doivent être exclus car ils accentuent la sécrétion et le cumul de sébum.
Eczéma
L’eczéma, qu’est-ce-que c’est ?
L’eczéma est une inflammation de la peau reconnaissable par des rougeurs, des démangeaisons et des desquamations. Très connu, ce trouble cutané n’épargne personne, toute tranche de la population comprise.
On distingue deux grands types d’eczéma : l’eczéma atopique et l’eczéma de contact.
L’eczéma atopique
L’eczéma allergique ou dermatite atopique est en particulier présent chez les jeunes patients qui ont hérité de l’un de leurs parents d’une hypersensibilité à certaines substances.
Ce type d’eczéma est en réalité lié à des pathologies telles que la conjonctivite, l’asthme, l’allergie alimentaire et le rhume des foins.
L’eczéma de contact
C’est une réaction allergique de la peau occasionnée par le contact d’un allergène qui peut être un métal ou un produit chimique. Cet eczéma concerne davantage les adultes et apparaît à l’endroit où la peau est entrée en contact avec les substances allergisantes.
Quels sont les signes de l’eczéma et quelles ses causes ?
En cas d’eczéma, on voit apparaître à certains endroits du corps des plaques de croûtes, des desquamations, des rougeurs et des petites vésicules. La peau devient parfois sèche et des démangeaisons se manifestent.
Les symptômes de l’eczéma atopique se situent au niveau du cuir chevelu, des mains, derrière les oreilles ou sur le visage.
Quant à l’eczéma de contact, les lésions peuvent être observées à l’échelle des oreilles, au niveau du nombril, etc.
L’origine de cette maladie varie selon le type.
L’eczéma de contact peut être déclenché par l’un des agents allergènes suivants :
- Nickel (contenu dans les bracelets de montres, les bijoux fantaisistes)
- Certains produits cosmétiques
- Produits de nettoyants (détergents)
- Teintures de cheveux ou de vêtements.
Pour ce qui est de l’eczéma atopique, il est favorisé par plusieurs facteurs :
- Le port de tissus synthétiques et d’habits en laine
- La chaleur
- La transpiration
- Le contact avec certains irritants
- Les bains moussants
- L’angoisse
- Les extrêmes de température
- Le stress
- Les allergènes similaires aux pollens si le sujet est hypersensible à cette substance.
Comment guérir d’un cas d’eczéma et quelles mesures préventives adopter ?
Les dermocorticoïdes et les crèmes à base de cortisone sont généralement les produits médicaux prescrits pour soulager les symptômes de l’eczéma.
Les antihistaminiques peuvent également être recommandés. Pour certains cas d’eczéma, on peut suggérer un traitement par rayons ultraviolets (photothérapie).
La peau doit être régulièrement hydratée avec un soin émollient pour ne pas subir des agressions extérieures.
Chez les personnes sensibles, l’eczéma peut être évité en appliquant les mesures suivantes :
- Gérer le stress par des techniques comme le yoga, la méditation, etc.
- Dépoussiérer les meubles de la maison et aérer l’intérieur en ouvrant les fenêtres
- Mettre des gants pour effectuer ses travaux ménagers
- Porter des vêtements faits en coton plutôt qu’en matière synthétique.
- Ne pas être en relation avec les allergènes coupables surtout si on est sujet aux réactions allergiques.
Calvitie
Définition
La calvitie ou alopécie désigne la chute accélérée des cheveux.
Elle est le plus souvent constatée chez les hommes qui ont en moyenne 25 et 35 ans. Cela ne signifie pas pour autant que les femmes en sont exemptées car il existe bel et bien des cas féminins de calvitie mais ils sont rares.
Chez la femme, la ménopause est en général le facteur clé, activant la perte progressive des cheveux.
La tombée des cheveux est considérée comme anormale quand elle dépasse plus de 100 cheveux par jour sur une période continue. Les zones les plus touchées sont le sommet du crâne et les tempes.
Causes de la calvitie
Ce phénomène est essentiellement provoqué par une quantité excessive d’hormones mâles, raison pour laquelle on parle d’alopécie androgénique.
Cet excès d’hormones est héréditaire. C’est-à-dire que si votre père a déjà eu une calvitie, il y’a de fortes chances que vous en soyez victime au cours de votre vie.
En effet, les hormones mâles intensifient au fil du temps le cycle de vie du cheveu, stimulant sa chute.
Certains facteurs jouent un rôle très important dans la disparition des cheveux. Il s’agit notamment :
- D’une alimentation pauvre en vitamines B6, C et autres substances nutritives
- D’un stress périodique ou d’une angoisse durable
- De l’usage de shampoings trop agressifs pour le cuir chevelu.
En outre, certains médicaments spécialement les anticoagulants, les antihypertenseurs et les amphétamines peuvent être à l’origine de la perte des cheveux.
Traiter et prévenir l’alopécie
Si la chute des cheveux émane d’un agent extérieur, sa prise en charge sera plus facile.
En revanche, si l’alopécie provient d’un excès d’hormones comme dans la plupart des cas, il faudra utiliser des techniques bien spécifiques pour l’éradiquer (la micro-greffe).
Les médicaments à base de Minoxidil sont ceux qu’on emploie couramment contre la calvitie vu qu’ils sont efficaces pour ralentir la perte capillaire.
Pour la prévention, voici quelques gestes à mettre en pratique au quotidien pour freiner la chute des cheveux :
- Masser le cuir chevelu
- Suivre une alimentation riche en cuivre, en silicium, en acides gras essentiels, en vitamine B, en zinc et en fer
- Préférer les shampoings doux pour le soin des cheveux
- Renoncer aux teintures capillaires, aux shampoings secs, aux gels et laques.
Hirsutisme
Qu’est-ce-que l’hirsutisme ?
L’hirsutisme est l’augmentation anormale de poils chez la femme, à des endroits ordinairement imberbes ou peu poilus : menton, cou, ligne ombilico-pubienne, lèvre supérieure, torse, visage.
Les poils en question sont longs, épais et ont une couleur noire.
Concernant 5 à 10% des femmes, ce trouble médical nécessite dans l’immédiat une prise en charge par un gynéco-endocrinologue car il accroît le risque de tumeurs ovariennes.
D’où provient l’hirsutisme et comment la distinguer ?
Le syndrome des ovaires polykystiques (70 à 80% des cas d’hirsutisme), l’excédent de sécrétions par l’ovaire des hormones mâles et le renforcement de la sensibilité des récepteurs du follicule pileux aux androgènes qui sont sécrétés de façon normale sont les premières causes de l’hirsutisme.
D’autres raisons peuvent également être évoquées comme la maladie de Cushing, l’hypertrichose et l’usage de médicaments stéroïdes anabolisants ou de thérapies oestroprogestatives.
Au niveau des symptômes, l’hirsutisme se singularise par des poils apparus sur la poitrine, le visage, dans le dos ou sur l’abdomen.
Les signes suivants peuvent aussi indiquer qu’on est en présence d’un cas d’hirsutisme :
- Règles irrégulières
- Alopécie
- Surpoids
- Poussées d’acné.
Solutions de traitement et prévention
En cas d’hirsutisme sans dérèglement hormonal trop important, on donne la priorité aux traitements locaux : médicaments antiandrogènes, épilation au laser, application d’une crème sur les endroits affectés pour enrayer la repousse des poils.
Mais si une tumeur sécrétant des hormones mâles surgit, la seule solution efficace et définitive est l’ablation de cette tumeur par voie chirurgicale.
Quant à la prévention, on peut bloquer la prolifération exagérée des poils en prenant certaines habitudes :
- Se servir d’une crème dermatologique de type E45 quand on est au soleil
- Faire du sport plus fréquemment
- Insérer plus d’aliments enrichis en éléments nutritifs dans ses menus (fruits, huiles végétales) et
- S’assurer que l’hirsutisme ne fait pas partie des effets secondaires de son traitement avant de le suivre : si c’est le cas, demander conseil à un médecin
Si vous n’êtes pas encore à l’étape de la ménopause, les contraceptifs hormonaux sont un moyen d’affaiblir votre taux d’hormones androgènes dans votre métabolisme.
Cellulite
La cellulite, de quoi s’agit-il et quelles en sont les causes ?
Définition
La cellulite est une inflammation souvent infectieuse des tissus profonds sous la peau. Le terme couramment utilisé pour en parler est celui de peau d’orange.
La peau d’orange est un dépôt de cellules graisseuses, visible notamment au niveau des hanches, du haut des cuisses ou des fesses et rarement sur les bras ou mollets.
La cellulite apparaît quand les toxines ne pouvant pas être détruites par l’organisme en raison d’un dysfonctionnement des cellules adipeuses, s’entassent et forment une inflammation dans certaines parties du corps.
Ce phénomène, bien spécifique aux femmes, peut être stimulé par des facteurs hormonaux et circulatoires tels que les varices.
Causes de la cellulite
Une mauvaise alimentation est très souvent à l’origine de la cellulite mais il existe également d’autres raisons qui peuvent expliquer son apparition :
- La rétention d’eau qui s’intensifie si on privilégie les aliments riches en sel dans ses menus
- La sédentarité et l’absence d’activités physiques
- Consommer trop de sucres et de graisses.
Comment se débarrasser de la cellulite ?
La cellulite ou encore lipodystrophie superficielle est un préjudice esthétique qui concerne en majorité les femmes non sportives ou qui mangent trop de matières grasses.
Plusieurs solutions sont offertes pour traiter ce problème. Cependant certaines d’entre elles ont une efficacité un peu limitée.
Les seules méthodes qui fonctionnent vraiment, donc qui suppriment efficacement la cellulite sont un régime alimentaire sain, une pratique régulière du sport en misant plus sur les sports aquatiques, la course à pied, le vélo et la liposuccion.
Sachez qu’il faut agir dès les premiers signes de la cellulite car une fois qu’elle est incrustée, il est très compliqué de la déloger.
En plus de l’alimentation et du sport, les traitements médicaux tels que le drainage lymphatique, les crèmes amincissantes, la cellulose lipolyse et la mésothérapie peuvent apporter une grande aide.
On peut aussi avoir recours à la technique du palper-rouler.
S’effectuant à la main ou à l’aide d’une machine, elle permet d’exercer une pression sur la peau et les tissus sous-cutanés afin de rendre plus facile la lipolyse qui n’est autre que l’élimination de la graisse stockée dans les cellules. Cette méthode améliore également la circulation veineuse et lymphatique.
Par quels moyens peut-on éviter la cellulite ?
Puisque la cellulite est difficile à combattre une fois qu’elle est installée dans les cuisses, le ventre et les fesses, il est donc essentiel de tout mettre en œuvre pour l’empêcher de se loger à ces endroits et à d’autres emplacements du corps.
Pour cela, il est recommandé de :
- Choisir une alimentation équilibrée, très concentrée en fibres végétales et en vitamines
- Boire au minimum 1,5 litres d’eau par jour et de temps à autre, des tisanes drainantes
- Exercer la marche une ou deux fois par semaine : elle consolide l’organisme et fait mieux circuler le sang
- S’exposer de moins en moins aux situations pouvant générer un stress.
On ne peut pas citer les solutions anti-cellulite sans mentionner la phytothérapie car certaines plantes sont en effet très impliquées dans la lutte anti-cellulite. Parmi elles, figure l’ortosiphon.
Venant d’Asie du Sud-Est, cette plante est employée pour son effet diurétique et son action protectrice sur le foie.
Pour venir à bout des capitons, on l’utilise sous forme de tisane, à consommer une ou deux fois par jour.
Infections fongiques
Définition
Les infections fongiques connues aussi sous le nom de mycoses sont des infections causées par un champignon ou une levure.
Les champignons sont des micro-organismes contagieux qui se multiplient en libérant des spores. Ces derniers se contractent par contact direct ou par inhalation.
Même si la recrudescence de ces agents pathogènes peut intervenir dans les organes internes, elle se réduit essentiellement à la peau externe.
Types d’infections fongiques et facteurs à risque
Types
Parmi les infections fongiques les plus courantes, on retrouve la candidose dont les symptômes sont des lésions cutanées affichées sur différentes zones du corps, en particulier à l’échelle des aisselles et des fesses.
Les autres infections fongiques populaires sont :
L’onychomycose
C’est l’une des infections fongiques les plus connues. Elle affecte l’ongle et se présente sous forme de tache de couleur claire située au niveau de l’ongle.
Au fur et à mesure qu’elle progresse, la forme et la couleur de l’ongle changent et celui-ci devient plus épais.
Le pied d’athlète
Il est engendré par le champignon dermatophyte qui a tendance à évoluer dans un espace chaud et humide (les orteils).
Touchant plus les athlètes, cette infection fongique se distingue par des symptômes comme les démangeaisons et la desquamation.
La dermatomycose
Elle se produit précisément au niveau de la peau et du cuir chevelu. Au début de l’infection, des tâches rouges et une éruption cutanée se forment.
Ensuite, des démangeaisons surviennent et les tâches grossissent, formant un anneau rouge.
Facteurs à risque
Les maladies fongiques peuvent se manifester à n’importe quel endroit de la peau de même que sur le cuir chevelu et les ongles.
L’utilisation permanente d’antibiotiques, l’affaiblissement du système immunitaire, la ménopause, les blessures cutanées et le diabète sont les facteurs qui peuvent déclencher une infection fongique.
Vivre dans un environnement insalubre ou entrer en contact avec une personne infectée constitue également un facteur à risque.
Soigner les infections fongiques
Les personnes qui développent des infections fongiques peuvent adoucir les symptômes avec des crèmes s’appliquant directement sur les lésions ou des antifongiques oraux.
En cas d’infections fongiques vaginales, le traitement repose sur l’installation de suppositoires au sein du vagin.
La durée du traitement dépend de la zone touchée. Pour les infections des ongles des mains, elle ne sera que de quelques semaines alors que pour les infections des ongles des pieds, elle peut s’étendre sur plusieurs mois.
Certains remèdes naturels comme le vinaigre de cidre peuvent aussi anéantir les champignons engendrant l’infection et entraîner par conséquent la cicatrisation des lésions.
Grâce à ses propriétés antimicrobiennes, le vinaigre de cidre entrave la propagation de l’infection et aide le patient à se rétablir rapidement. Il suffit de diluer deux cuillères à soupe de vinaigre de cidre dans une tasse d’eau tiède et de boire ce breuvage deux fois par jour.
Se protéger des infections fongiques
Les infections fongiques n’épargnent personne et peuvent paraître à n’importe quel moment. C’est pourquoi il est utile de prendre certaines dispositions qui permettent de les éviter :
- Conserver une peau toujours propre
- Se laver les mains très souvent, surtout après avoir été en contact avec les animaux ou une personne atteinte
- Porter des sandales à la piscine, dans les douches communes ou dans les spas
- Limer régulièrement ses ongles de mains et en prendre soin
- Entretenir ses pieds
- Faire sa toilette intime avec soin
- Ne pas échanger ses serviettes, ses chaussettes et chaussures avec d’autres personnes
- Ne pas exposer ses pieds à l’humidité, encore moins à la chaleur.
Kératose
Qu’est-ce-que la kératose ?
La kératose est tout comme l’acné un problème de peau. Nommée aussi hyperkératose ou kératodermie, elle indique une hypertrophie des couches cornées de l’épiderme.
Affection bénigne, elle se révèle par des petits boutons rouges. Cependant, on peut l’assimiler à des pathologies plus graves comme le carcinome épidermoïde et la kératoacanthome.
La kératose existe sous différentes formes. La plus répandue est la kératose actinique appelée également kératose solaire.
La kératose actinique correspond à une lésion cutanée écailleuse, rugueuse, de couleur brun-grisâtre qui s’agrandit après plusieurs années d’exposition au soleil.
Elle forme de petites croûtes sur les parties de la peau exposées à la lumière du soleil : oreilles, nez, lèvres, cuir chevelu, avant-bras, cou, dos des mains, doigts, près des ongles, nez.
La kératose actinique est vue comme une maladie précancéreuse par de nombreux médecins étant donné qu’elle peut évoluer vers un cancer de la peau connu sous le nom de carcinome spinocellulaire. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle doit être traitée le plus rapidement possible.
Causes et symptômes de la kératose actinique
Causes
Cette maladie cutanée est provoquée par une exposition prolongée et constante aux rayons UV du soleil ou des salons de bronzage.
En effet, quand les rayons ultraviolets accèdent à la surface de la peau, ils peuvent occasionner des préjudices plus ou moins importants au niveau de l’épiderme. L’organisme des personnes jeunes est en mesure de réparer certains de ses dégâts.
Mais, avec le temps, ces dommages s’accumulent et se renforcent, altérant les défenses immunitaires. Le corps ne peut donc rien faire pour empêcher l’arrivée de la kératose.
Les personnes avec une peau claire, des yeux bleus ou avec des cheveux roux ou blonds, celles qui ont subi une greffe de rein ou qui font usage de médicaments qui réduisent les défenses immunitaires et les individus âgés sont des personnes à risque, c’est-à-dire qu’elles peuvent facilement être touchées par cette pathologie.
Symptômes
Pour ce qui est des symptômes, la kératose actinique se localise en général sur le cuir chevelu, le visage, sur le thorax, derrière les mains ou sur toute autre zone du corps exposée au soleil.
L’affection débute avec des lésions plates et écailleuses, ressemblant à des croûtes en relief. Ces lésions deviennent par la suite dures, donc granuleuses et rugueuses.
Elles peuvent être suivies de accompagnées de démangeaisons et de rougeurs au niveau des endroits concernés.
Au cas où les lésions prennent un aspect plus épais ou ulcéré, il est impératif d’en aviser son médecin.
Quelles solutions pour éradiquer la kératose actinique et comment l’éviter ?
Les symptômes de la kératose actinique peuvent être guéris grâce à l’emploi de crèmes à base de fluorouracile ou d’imiquimod ou de gels très enrichis en mébutate d’ingénol ou en diclofénac.
Conditionné sous forme de crème, le 5-fluorouracile est un médicament élaboré spécifiquement pour les cas de kératose du visage.
La crème s’appose sur la peau du visage, deux fois par jour sur une période de deux à quatre semaines.
Si ces produits ne suffisent pas, on peut recourir à des méthodes comme la cryothérapie, le curetage et la thermocoagulation. Le curetage est l’ablation d’une lésion en se servant d’un instrument bien aiguisé. Il est particulièrement préconisé en cas de kératose épaisse.
Se protéger avec une crème solaire adéquate lorsqu’on prend du soleil est le meilleur moyen d’étouffer le risque de ce trouble cutané.
En outre, il est conseillé de porter un chapeau et de mettre des lunettes de soleil quand on est à la plage pour ne pas endurer les effets des rayons UV sur le corps.
Ne pas passer trop de temps dans les cabines de bronzage et être vigilant avec les thérapies telles que les antidiabétiques, les pilules de contraception et l’ibuprofène sont des dispositions qui contribuent également à la prévention de la kératose solaire.